26 mars 2008

L'être et le paraître

Peut-être que dans le lot il y en a qui ont vu cette scène de Persepolis où, totalement amoureuse, l'héroïne voit son petit ami comme un jeune homme beau, charmant, attentionné, jusqu'à la scène suivante, où on découvre qu'en fait, il était profondément moche, qu'il l'a bâchait tout le temps et n'était pas foutu de la défendre devant sa mère.
Bref. Tout ça pour dire que, j'ai réfléchit à ça tout à l'heure, suite à une longue réflexion sur les amis de mes amis. (comment j'en étais venue à connaître Perrine, ou Gladys par exemple)
Et je me suis replongée à l'Âge d'Or Jovien. Et je me suis souvenue, de ses amis à lui :

Comme Marjane (Persepolis), je les avait vu comme de gros deconneurs, rien de plus, rien de moins. Ils m'avaient tous paru sympa, alors que les seuls mots que j'ai du leur dire était "merci ; s'il te plaît ; non, pas du tout ; ahahahah" (<- rire forcé, mais elle ne s'en rendait pas compte à l'époque)



Exemple ? Bon oké : Cédric, un petit chinois rencontré à la JE, dès que je perdais Jovi, on se retrouvait comme deux cons à le chercher. Lui son délire, c'était parler bouffe, tout le temps, avec un accent moisi de son pays. Soit. Dans le lot de ses potos, il y avait aussi un grand, avec une mitaine à carreaux, dont je n'ai jamais su le prénom. J'ai souvenir qu'il sautait partout, tout le temps. Que dès qu'il pouvait caser une blague obscène, il sautait sur l'occasion. (là par exemple, il s'en serait donné à cœur joie) Parfois, je prends des nouvelles de lui. Je vais sur son blog, toussa toussa. En ce moment son kiff c'est ça. C'est pas de la tecktonik, c'est déjà ça.

Enfin bon.
Tout cette ruminance pour une vieille question : Et si c'était moi le boulet ?
joli titre de roman, nan ?

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