27 novembre 2010

Quand bien même quelqu'un lirait ceci, saurait-il comprendre cela ?

La journée qui a précédée mon départ, fut comme une putain d'illumination.
Au-delà des départements et des régions que je n'avais
jamais traversés, il y avait des gens qui me ressemblaient trait pour trait.

Je me suis aperçue, à la lumière de sa compassion que
ce que j'avais toujours vécu n'était pas si facile.

Pourtant quand je reviens là où toutes ces choses se sont toujours passées,
lentement ; c'est comme ci tout avait soudainement changé.

Mettre les mots sur cette nouvelle vie, ça ne peut pas être joli. Et ça paraîtra toujours
cliché face à la réalité des choses. C'est banal, de changer de ville pour ses études.
Tellement pourri, de changer pour une ville moyenne de surcroît.

Mais quand je reviens là, je mesure la petitesse qui fait la grandeur de cette ville. Et ce petit évènement qui, certes est tamponné par le sceau de l'Etat, tient sur un tout petit bout de papier,
a changé toute ma perception du temps, des choses, de la vie.

Je pars très loin en hiver. Beaucoup trop loin pour tapoter tout ce que je rumine sur un truc en plastique. Mais je tente quand-même. Parce qu'en une après-midi, j'ai la sensation d'avoir, un peu, revécu toutes les passes de cette vie ici.

Je l'ai fait seule.
Parce que, la personne avec qui j'allais boire un diabolo menthe au bistro glauque n'est plus là pour commander son demi.
Parce que cette femme chez qui je m'arrêtais pour jouer à la Xbox non plus.
Parce que je n'existe plus pour la fille avec qui j'ai parcouru ce centre-ville de long en large.
Parce que celle avec qui j'allais enrichir ma pute de culture chez Marie-Pierre est responsable, et donc absente, elle aussi.

Sans moi, ce coin où j'ai toujours vécu continue.
C'est lâche, c'est moche. Moi j'ai jamais su continuer sans elles, sans lui.
Comment ils peuvent foutre des échafaudages sur cette maison en pan de bois devant laquelle
je suis toujours passée ? Comment celle-ci a pu cramer alors que je n'étais pas là ?
Comment tous ces nouveaux visages ont pu apparaître, sans que jamais je ne les aient vu
arriver ? Pourquoi cet escalier casse-gueule me paraît maintenant triste avec des gens qui se contentent de gravir les marches ?

Si il me reste un deuil à faire, c'est bien celui-ci - mais c'est pas pour maintenant.

14 mars 2010

Titleless.

Je me suis mise à réutiliser mon ancien portable aujourd'hui.
Parce que Benoît m'a filé un chargeur. Et aussi parce que, comme tu le sais, quand j'ai fait tomber le miens en te croisant, il a décidé de mourir.

Je me disais que c'était bien, jusqu'à ce que je tombe sur des photos de toi.
Si encore y'avait que des photos. Meuh non, y'a des vidéos aussi.
De nos soirées toutes les deux, ou avec d'autres gens moins drôles. Nan parce que tu m'as fais rire.
Y'avait aussi des enregistrements de ta voix. Et des messages, beaucoup.

Même si j'ai pris énormément de paris cette semaine, je crois que t'oublier, t'ignorer, est complètement impossible. Et ça, ça fait chier parce que j'aurai pu gagner 2 cartouches de Gauloises avec tes conneries.


Je ne sais même pas si tu prendra la peine de lire ça un jour.
Mais j'aimerai juste comprendre, savoir, pourquoi tu m'as menti pendant si longtemps, et tant de fois. Si je peux encore te faire confiance, tout ça.
J'aimerais croire ton père là, maintenant...


"N'importe où, n'importe quand... Je sais qu'on ressent pas les mêmes choses l'une pour l'autre mais j'espère qu'un jour j'te manquerais autant que tu me manques... J'ai affreusement mal, je pensais pas ressentir ça. Je comprends plus rien. Je suis pas comme ça normalement. Peut-être que t'es vraiment l'amour de ma vie."
Reçue à : 17h31
Le :12/07/09


Et puis après j'ai pleuré.

NB : Si tu as envie de répondre à ce message de merde, je t'en pris, envoie moi un sms.

9 mars 2010

Le bilan, le bilan !!! (ad lib)

Allez, un bilan c'cool - même si y'a que ça sur ce "blog".

Alors là, en fait, on est en mars, 2010. Je le dis parce qu'on sait jamais, si la planète explose demain à cause d'une valise atomique mal rangée, je serais peut-être la seule trace de vie humaine restante ; virtuellement parlant.

Là, je suis en (stade) terminale. Autrement dit, c'est maintenant que ça se joue.
Ça se joue pour le fun. Parce que j'ai le droit de faire un pronostic de ma vie et de me planter - parce que je suis encore jeune et tout ; mais ça c'est seulement si je ne meurs pas d'une méningite foudroyante dans les 2 prochains jours à venir (et là très franchement, j'affirme rien, parce que j'aimerai bien).

Donc dans ce contexte scolaire où tout se joue, hé bien c'est la merde. Oui messieurs dames, c'est vraiment la chianlie - comprenez par là que c'est mai'68 dans ma tête.

J'ai pas géré, globalement.

Ni dans ma vie sentimentale, parce que j'ai vraiment fait souffrir pour de la merde ;
ni dans ces foutres d'études - parce que j'ai subit le choc post-traumatic d'un travail non récompensé, alors à quoi bon ?
Ni en amitié, parce que je suis extrêmement lunatique, à cause du premier point, et aussi parce que j'aime bien vivre avec mes démons qui tortures mon égo qui prend de la place - sisi.

Depuis le temps que j'écris ici, je ne sais toujours pas ce que je vais devenir, mais une chose est "quasi sûre", ce ne sera pas avec LAFAMEUSE M², hééééééééé non.

27 février 2010

Ok.


D'accord, j'ai peut-être eu tort. (Juillet 2009)
Majérus, en tout cas, il avait raison : je n'écrivais plus rien ici. Peut-être parce que je ne sais plus écrire, tout simplement.

Je ne sais plus grand chose, à dire vrai.
Tours ? Mes chétives préoccupations ? Le sens de la vie.

Ouais, le sens de la vie, cette putain de Philosophie, et cette pute de promesse - aussi.

Je crois que tout est dit : je suis vulgaire, j'ai envie de me trancher la tête chaque fois que je croise mon reflet, j'ai envie de serrer la sienne à chaque fois que je l'aperçoit, sans oublier cet innommable bordel que sont mes pensées, et je te parle même pas de mes relations sociales, cher blog de mes ovaires.

Nan parce que, faut le dire, je n'ai jamais été calée là dedans. De Saint Doulchard à Bourges à pied, j'ai fait face à une incroyable vérité : je ne suis décidément pas faite pour sourire, et le geek qu'est Dieu, qui joue avec ma vie sans intérêt, le sait très bien.

24 juillet 2009

Thanks God.

Il est foutrement tôt, je cogite.
Je pense à tous ces évènements, au terme de cette relation ci, à elles, mais surtout à elle.
Je me suis endormie en y pensant avec appréhension, je me suis levée en y songeant avec tendresse.

Ce prénom ci, il raisonne, il me percute, il envoie valser ma mémoire et mon imagination.
Ce sourire là, il illumine une nuit durant laquelle je me suis forcée à garder les yeux clos, tant je n'aurai pas réussi à dormir en l'imaginant encore une fois.

L'avenir est bien fait, ouais.

16 juin 2009

A l'instant où j'vis


Là où je vis, l'armée martelle ce pauvre ciel tout bleu d'assauts planifiés.
En bas de ma rue, un bout de famille transpirant l'undergroundisme, la simplicité, la culture et l'humour.
En face de ma maison pleine de souvenirs majoritairement mauvais, vit une famille innombrable, dénué de respect et de politesse et probablement colabo dans un autre temps.
Là où je m'amusais, la réalité a rattrapé l'utopie : que faire après ? que deviendrais-je ? les gens sont finalement intéressés, superficiels et profiteurs. Aussi pommés que moi, ils échappent à la réalité le temps d'un tarpé qui se consume aussi rapidement que leur volonté. Ils n'ont confiance en rien, sauf en leur secte.
Ce(ux) que j'aimais me paraissent desués, inutiles à notre pauvre société qui s'écroule, finalement plus pessimistes que tous les écologistes réunis.
Ceux qui partagent mon code génétique ne sont plus que de mornes corps abattus par le chômages, les études reprises, les crédits à rembourser, les crises de la cinquantaine, l'incapacité de mener seul ses projets.

Le BAC approche, le monde tourne rond, et moi aussi. [la preuve, je reprend ce putain de blog]

9 décembre 2008

"T'sé quoi ?"

Et encore celui là il est classe, mais celui de la pampa, il était tout miteux... un peu comme... nous quoi.
- Tu sais quoi ? Tu sais quoi ?
- Don' moi ta c'grette
- *bruit de langue qui claque*
- Regarde Thomas : Bwaaaaaaaaaaaaah
Journée chargée en fait. Sans oublier l'épisode précédent, avec une super frayeur de viol par une tarée de 501. Suivit du devoir commun (shifumi, golf, foot, basket, "modèle des organes génitaux avec tes mains") et d'une spectacle que seule la Pampa sait donner : celui d'une danse country bien détendue grace aux trucs magiques que seule la Pampa sait procurer.
Sans parler de l'after au Murphy's et dans la Fournaise... damn day.
Phoque, j'adore ce lycée en fait.

18 novembre 2008

Hype

C'est dans la wave d'avoir le cafard.




Aujourd'hui j'ai reçu des nouvelles de mon frère de substitution.
Chaque été, il venait. Le premier dont je me souviens, il a débarqué dans une caravane, les cheveux longs, des soucis de santé liés à la clope (et le reste), mais toujours le sourire. Sont descendu 6 hyppies derrière lui. Tous aussi délirants les uns que les autres.
Et le pire dans tout ça, c'est que j'ai oublié leurs visages...

Le suivant, c'était la mort de son père.

Le dernier, c'était celui pour régler les droits de successions.


Des journées entières perchée sur ses épaules.

Des après-midi complètes à tenter de suivre le mouvement de la souris lorsqu'il réparait nos PC - toujours avec succès.
A observer ses moindres attitudes qui nous faisait douloureusement penser à celles de son père, surtout quand on le déposait à la gare, avec la certitude qu'on le reverrait.

Des soirées sous le tilleul, inoubliables. A jouer avec la cire pour s'occuper, parce qu'on est trop conne pour imaginer une seule seconde que ce sera la dernière soirée avec lui. Comme son père.


Et puis j'ai vu mon frère. Et puis pas un mot.

Putain, qu'est ce que je suis hype.

12 novembre 2008

Comment myself

Parce qu'en relisant un peu des vieux articles de ce blog, qui a maintenant presque 2 ans, je me suis rendu compte d'un truc énorme. (en fait, c'est surtout parce que j'ai vraiment trop la flemme de faire mon commentaire là)

Le lycée, c'était mes principaux sujets.
J'apprenais des gens, j'étais au taquet sur la découverte. A l'heure où je vous parle, je suis blasée.
Tout les matins j'arrive à pile, j'ai le temps de parler un peu avec Thomas et ceux qui arrivent à regarder ma gueule de cul en face, tout en fumant une clope.
Je me rends en cours, je m'y fait sacrément chier - jamais de trucs marrants à retenir comme en 503, nan, tout est ennuyant.
A 10h je sors de nouveau, bafouant l'automne. Et puis paf, c'est déjà de nouveau l'heure de rentrer.
Le manger c'est accessoire maintenant. Moi qui allait tous les jours au self l'an passé... quelle pigeonne. Et puis après, généralement, je suis à la bourre. Et je me fais de nouveau chier.

Alors pensez bien, dès qu'il se passe un truc dans ma laïfe, j'le scande.



Tain mais c'est toi l'Hernani...

11 novembre 2008

Nameless

Que c'est bon de vivre des choses pareilles en si bonne compagnie.


Merci. Vieille bite.

3 novembre 2008

She's right

J'abdique, je lui donne raison, je leur donne raison - à eux, les gens censés qui mènent une vie saine.

La nuit dernière, je me suis sentie obligée de boire. J'ai pensé à elles. Je me suis dis que ELLES, elles arriveraient à s'en passer. Comme Baboun et David.

A bien y réfléchir, je suis complètement pommée. C'est sûrement la fatigue qui me fait écrire des trucs pareil, mais je sais pas où je vais.
Je n'écris pas, je n'ai pas de domaine de prédilection où je suis une déesse incarnée, mes relations sociales sont totalement exhaustives, et mon seul réconfort, c'est cette merde qui brûle.
Parce que plus ça brûle, plus ça dissout mes cauchemars, alors hein bon...

Bilan : me faut un truc pour donner un sens à ma vie... et essayer de retrouver des atomes crochus avec vous, si vous voyez ce billet un jour, j'espère que vous m'y aiderez.



{ Pas de photo de la soirée pour le moment }
Batou, Bidou, Obama / Baboun / Antony, Sacha / Hendrix le gay, Valentin, Gaspard / Luke, Céline, Alex / le mec bourré, Lise, David, Germain, Rémi.
C'était chouette.


1 novembre 2008

Runaway

Puisque nous, nous partons.

Puisqu'on fuit la froideur humaine de vos cœurs gelés. Puisqu'on va jeter un œil à ceux des Irlandais.
Puisqu'on sera en très bonne compagnie et puisqu'on fera la fête jusqu'à l'aube.
Puisqu'on va mener notre vie comme ces adolescentes rêvent de le faire, nombrilistes sur leur nature forcé, et leurs sentiments surjoués ; leurs destins de mère au foyer modèle qui, quoi qu'elles fassent, finiront par être rattrapé par un profond regret, de n'avoir jamais rien vécu, et d'avoir toujours prétendu le contraire.


Puisqu'on va mourrir aux Cold Valleys,




On vous pisse à la raie.

13 octobre 2008

Borderline

J'en ai assez.
Ras l'oignon de ces horaires, de ce quotidien qui te bouffe - pas parce que c'est dur, non, c'est une des périodes facile de notre vie - et surtout de ce putain de sentiment que je ne serais jamais à la hauteur de ses espérances à elle.

J'ai une envie de fuir ses foutues racailles, son odeur, et tout le reste.

Toi aussi, vivement que tu disparaisses Alain Fournier.
Bientôt, j'espère.

9 octobre 2008

Tain

Selon des prédictions très sérieuses, nos futiles existences que l'on se plaît à croire remplies, prendraient fin l'année prochaine.
J'aime m'imaginer que les prochains qui chercheront nos traces tomberont sur ce qui se trouve sur nos blogs. Des milliards d'articles, d'innombrables sentiments. Qu'ils auront des machines si puissantes, qu'en un battement de cils (qui n'existeront plus, parce qu'ils seront intégré dans l'oeil de ces choses), ils analyseront nos vies.

Je-dis-vague.
Tout ça pour dire, que nous vivons nos plus belles années. Après mûre réflexion dans une Honda Civic verte au capo noir, oui, c'est le cas - c'est maintenant ou jamais.
Si on se comporte en mouton bien sage, qu'auront nous à raconter à nos fardeaux appelés enfants (enfin là, je parle de vous hein) ?
Alors je choisis la "débauche". Je le met entre guillemets, parce qu'il y a toujours pire que soit-même à ce niveau là.

Si on réfléchit bien, ça passe si vite, qu'on ne trouvera définitivement plus le temps de faire des folies pareilles.
Mettons : on finit nos études, on cherche une FAC - là vous allez me dire, on peut s'y rendre une fois sur dix, j'ai envie de vous répondre que ce ne sera pas le cas de tout le monde, et que si vous réfléchissez comme ça, vous êtes vraiment un bon gros déchet - on y rentre, on obtient nos foutus diplômes, on cherche un taf, et pis si on en trouve un, dans la foulée, on se prend un crédit sur 30 ans pour rembourser l'achat d'un pauvre petit pavillon à la périphérie de la ville et à l'isolation bâclée. Là, si on a de la chance, on vit avec quelqu'un d'autre, on moule une petite famille, en reproduisant les schémas que nos propres familles auront appliqués sur nous, pauvres victimes inconscientes, et on attend la retraite. Une fois qu'elle est là, elle vous tient, et vous lâche plus. Vous êtes trop vifs pour trouver les journées courtes, et trop seul pour les trouver bien remplies. Vos enfants ne viennent pas vous voir, vous avez la santé fragile, vous faiblissez, boum, happy ending.

Alors la question c'est "quand".
Quand trouvera t-on le temps ?
- le temps de quoi Mlle Dick ?
Le temps de vivre. Ce que j'appelle vivre, c'est ce mother carpe fucking diem.

Play now, or never.

(les destinataires de ce message se reconnaîtront seules)

1 octobre 2008

La Poudreuse et nous

Nan j'mets plus rien en ce moment.

Parce que bon, le lycée reprend, l'usure de mon esprit fertilement critique, et mon talent considérable aussi. Navrée.

Un bref résumé de la journée du mercredi, plutôt bonne, puisque rien glandé.

Dès 8h, sur le demi-pied de guerre, étant donné que j'avais une tête dans le cul incommensurable. Et puis bon, après cette lamentable gamelle en Français, plus trop motiv', mais j'ai trouvé la solution (cf. la suite).

9h, rendez vous "devant la bulle" (dxt Pierre), Delphine au taquet pour une visite ultra longue du centre-ville de Bourges. (on connait, mais on visite) (on s'est fait passer pour des touristes anglais, le pied)

Alors moi voyez vous, habitant en centre-ville, hé ben ça m'arrangeait pas de revenir au lycée. Alors à la fin, quand elle et Joan retournaient au lycée, hé béh elle m'a laisser partir, en me filant son 06 pour la prévenir que oui, j'étais toujours en vie à mon arrivé chez moi. (c'est trop kawai)

Mon Pierrot et moi-même, en avant toute pour le grenier, rencontre avec la grand-mère (et Choukrout' Woman - qui l'adore) et puis on monte dans le grenier.
Plus tard, bien motiv' pour aller se chercher des kebab. Hélas, nous y étiant prit trop tard, tout était fermé (pause déjeuner). Donc menu Pat'à'Pain (d'ailleurs sur ce coup, on s'est bien fait pigeonner). Et là, OMFG chocked, voici que voilà Montleson ! Qui, en bonne déchette avait suivit les filles de sa classe vers Pat'à'Pain - alors qu'elle les aime pas. Bref, vu qu'elle habite juste à côté, elle nous invite chez elle. Donc coup de foudre pour la petite Poukit (le chat aux neurones attrofiés par la multitudes de trucs qui se consumment dans l'apart' de Montleson), petite roulée cadeau, on retrouve quelques déchets du bahut qui squat l'apart, Mont' part en cours, Pierre et moi nous séparont. (lui pour Chloé, moi pour mon PC)

De retour chez moi, le DL de Spore a terminé, je m'y colle de suite, et suis en extase devant un jeu pareil - formidable quoi.
Et puis débarquent Meynial, avec qui on se trip' bien, comme d'hab et découverte de I-Doser (c'est ça, le truc qui sort la tête du cul) - parce que voyez vous, cette petite merveille stimule des zones de votre cerveau, recréant les sensations que vous ressentez lorsque vous prenez de la drogue, par le biais d'ultrasons. Splendide, puisque le corps n'en garde aucune trace, et que les effets les plus longs durent environs 1h. 1er test : coquaïne - très éfficace.


Cette fabuleuse découverte du XIXe siècle restera donc LE moyen pour se sortir les doigts du cul avant un cours soporifique. Merci Emy.

PS : et dans tout ça, quand est-ce qu'on révise ?

21 septembre 2008

This could be heaven


Alors oui, le chemin sera long...



... Et vous vous direz, "que c'est beau, mais y'a personne !" ...


... Et je vous dirais "C'est ça qu'est bon" ...

... Ça sera sûrement ma demeure...


...Où je serais bien...

... enfin...






...Loin des viles personnages, près de la mer, avec mon serveur
qui m'offrira un océan de bières.

17 septembre 2008

Summer '08

"Je suis pleinement consciente de mes moyens."

"John Attends !!" (Péky - sobre)

Lise :

"Attends, j'fait tomber des chips"

"Mes yeux, ils se ferment tous seuls"

"Chui parfaitement consciente que c'que j'dis c'est de la merde, mais d'une aut' côté j'trouve que c'est pas de la merde... non ?"

"En fait, c'qu'est dur c'est de freiner, parce quand chui lancée, ça va."

"Hé, vous allez m'considérer pareil après ?"

"Mes parents, c'est des merdes."

"Drunat, il matte tout le temps !"

"Mais va t'faire enfoncer deux queues à la fois toi ! C'est horrible, t'as mal et t'as la chatte en choux-fleur !"

"Filme pas, faut pas que les gens ils sachent !!"

"Non Constance, il faut pas qu'on soit bourrées en même temps sinon on va coucher ensemble !"

"Chui pas morte, chui bourrée"

"Perrine, j'te r'connais pas ! T'as pas la même tête, t'as pas les mêmes cheveux !"

"Faut que j'trouve une grosse lesbienne chaude !"

"Sans rire, ma mère a cherché ce qu'elle cherchait."

'J'te demande où est la vodka, tu m'réponds nan. C'est pas logique. J'te demande quelle heure il est et tu m'dis 200 kilos ?!"

"Il sait pas c'qui rate."

" Lise : Je sais qui c'est qui sera en ville...
Perrine : Qui ?
Lise : Je sais pas."

"J'suis pas contaminente !"

"Perrine, c'est un ensemble."

Moi-même :

"J'peux pas péter, j'suis trop pudique."

"Rejoins-moi dans le monde paradoxal des gens bourrés."

"En fait c'est comme un Pacman sauf que c'est Austin Power."

"Ouais dans un canapé inconnu !"

"Malénie !!!"

"Ha ha ha...(rire bourré) j'trouvais pas ma bouche."

Camille :

"J'aime les tapettes !"

"J'suis pas déchirée... ben non j'suis pas déchirée !"

"C'est pas moi le sac à merde c'est toi qui pète tout le temps." (notons une conversation pipi-caca)

"Moi, j'la garde dans la bouche et après ça pique."

"Moi j'veux tout lâcher c'qu'est là" (désignant son coeur, mais du côté droit)

"Jo c'est qu'une petit tapette mais l'était important, mais l'était pas beau !"

"De tout façon c'est qu'un puceau... UN GROS PUCEAU !!!"

"Jonathan, j'le déteste, et j'me déteste mais j'laime et j'aime pas !"

"J'tai tout dis, j'tai parlé d'pleins de trucs ! Bon en fait je t'ai pas dis c'qui vient d'se passer, parce que j'le savais pas..."

15 septembre 2008

Nous avons 16 ans,
la seule chose dont nous devrions nous occuper, ce sont nos études, notre avenir, nos crayons de couleur - au moins 4 pour pas tomber en rad' pendant un coloriage de carte.

Mais non, on s'encombre d'occupations, d'hobbies, pour se sentir moins vide.
Et lorsque dans ce monde là, ça chie, un miracle de la physique cantique se produit : ça chie dans les deux mondes.

Soyons serieux, oublions l'amour, fixons nous la Sorbonne.

12 septembre 2008

Aussitôt dit, aussitôt fait

Ayé, je suis comme eux.





6 septembre 2008

People are mads

Après ces deux jours de brusque reprise, je parcours les blogs, histoire d'oublier que je m'ennuie.

Chacun à ses doutes, ses joies, ses peines, son actualité, dans la plupart des cas mauvaise. (je pense successivement à Mathieu, Adèle, Lise, et Sixtine)

Dans tout ceci, je suis comme un narrateur, je regarde évoluer mes personnages, sans influer sur leur vie. Je laisse mes Sims en mode autonome, pendant que je me fait péter le foi avec des liquides venu d'une autre galaxie ou la quantité ne se mesure pas.

Il n'y a plus rien qui me réjouisse ; j'attends que le temps passe, j'imagine ma pauvre vie d'ici 10 ans. Je visualise un savant mélange entre celles de Sixtine, de Charlot, et de [H]ouse.
Eux n'ont pas à se soucier des autres. Ils sont égoïstes et narcissiques, égocentriques et solitaires.
J'admire leur caractère charognard ; et pour ça, ça me donne envie de rester encore un peu... une dizaine d'année peut-être.


The madman's muse...


Some said about me that I was reserved.
People considered me like a social mifist ;
Too introverted, and a bit weird.
But the others didn't know I existed...

Invisible, lacking of consistency, I was nothing.
Alone for a long time, I fled
Deep into my drink, meeting again a fairy,
Only dressed in green, me, the incompetent...

For this new love, I've stopped working.
To devote me to her only... What a fool...
I should have stopped and left her, that's all.
But, addicted to this love whithout any flaw,

I contemplate her, without saying a word, drinking
Her words, so sweet ; as her mouth...
Kissing her, the window open, I'm stumbling...
A momentary lapse of eternity before the nothingness...

...La Fée du Fou.


28 août 2008

I wish I was a cristalball

Camille (c'est le vieu là, au milieu)


Perrine (visualisez une trentaine d'élèves observant ses mimiques et notant ses vannes de merde)

Clara


Constance

Sacrées soirées,
et je me demande de plus en plus ce qu'il adviendra de nous...

24 août 2008

No Holidays for the braves

Un bout de texte pour faire plaisir à Lise, pour qu'elle voit que je n'ai pas perdu mes identifiants. =)

Compte à rebours avant le retour dans le grenier, où je pourrais mettre la liste des répliques des gens bourrés.

Mais avant tout, une nouvelle optimiste...




Banzaï.

PS : oui, Hugh a presque balayé Jeremy de mon coeur... en fait je suis à deux doigts de faire un mur avec que des photos de lui tellement je le keaf sa race. (message codé dans cette phrase)

15 juillet 2008

Panne de répartie


Lorsque, un vendredi après-midi noirci par de menaçants nuages, la petite Pauline Bonnaud me posa cette question, j'eut une putain de panne de répartie. Absence totale de réponse. Mon hémisphère prévu à cet effet, était en grève, en RTT, que dis-je, en vacances.

"Pourquoi tu fais ça ?"
M'a t-elle demandé, curieuse, en fixant successivement mon paquet et moi de ses grands yeux marrons.

Adèle m'a totalement coupé dans mon élan, j'allais expliquer le pourquoi du comment, l'évènement qui fait que, après tout, vous n'en avez plus rien à foutre de vos poumons.

"Parcequ'elle est conne"
Voilà.
Merci Adèle.

Beaucoup ne pourrons jamais comprendre, et grand bien leur fasse, le plaisir que ça procure, après un rude effort, de s'en griller une.
L'odeur et le goût, au début dégueulasses, pour lesquel on sacrifierait bien vite n'importe quel parfum.
Ce réconfort coûte cher. Quelques euros, et quelques minutes d'espérance de vie.
Mais ça fait partie de mon carpe diem ; et lorsque j'aurais fini ma partie, que j'aurais le Game Over de ma vie, je verrais, comme dans GTA, mes stats, et mes clopes brûlées.
[et j'me dirais : GG]

6 juillet 2008

Je suis une PGM de la vie

Finalement, ce n'est plus le temps qui manque pour rapporter des faits inintéressants.
C'est surtout l'envie, et le cruel manque de contenu ; j'avais plus de choses à raconter par le passé, qui l'aurais-crut ?

Forcé de constater qu'il existe désormais un emploi du temps estival. Que même si je ne pars pas - une fois de plus - ça sent les vacances. Que je vis des moments, et que je n'aurais jamais soupçonné qu'ils arrivent.


03 / 07 : Cours Drunien, lui même le dit : journée nostalgique.
04 / 07 : Archeu, un peu de décollement avec mon Heart-Shoter (Chris).
Ces derniers temps : Perdage de Camille dans les méandres de l'incompréhension totale - ou partielle.
09 / 07 : Une virée chez la Bonnaud ?
14 / 07 : Feu d'artifice avec le Heart-Shoter ?
Later... : Vacances en Espagne ? En Belgique ?
And beetween tout ça : Pleins de soirée.


Moi j'dis que c'est un beau tableau de chasse pour une ex-geek.
Je suis une Headshoter de l'emploi du temps, une Striker de l'évènement, une PGM de la vie.


Pour Clara : Oué les mots compliqués, c'est fait exprès pour les non-geek comme vous.
Éclaircissons un peu : PGM - Pro Game Master : un joueur de jeu professionnel, qui gagne ça vie grace à ça, et qui, par voie de conséquence, est un donc un tueur.
Striker : pareil
Headshoter : Le tir dans la tête étant généralement ce qui rapporte le plus de point dans les jeux vidéos, quand tu Headshot, t'assure. =)
Ah oué pour les vacances, c'est juste que c'est vraiment pas sûr du tout du tout du tout du tout (donc je pense que je ne partirais pas)

12 juin 2008

4 juin 2008

The End as No End

On l'a attendu longtemps ce moment.
Cette fin d'année. Jugée pourrie dès ses premières semaines d'ailleurs.

Alors les photos fusent, pour immortaliser la grimace qui tue, le visage qui changera.
Moi j'ai plus d'appareil. Alors j'ai refait le tri des photos passées dans mon magueunifique Nokia...


Des regrets.




Des (putains) de moments.




Des découvertes.





Et surtout...















...Des putains de gens.


2 juin 2008

Les bulles !

Le Schweppes, c'est un peu comme une Lecacheux.
Quand on voit qu'il nous reste encore tout le pack, on s'dit qu'ça fait chier, que le Schweppes desfois c'est dégueu tellement c'trop trop amer.
Et une fois qu'on en a plus, hé ben on l'a bien profond. Mais alors grave.



Si tu savais le bonheur que c'est de rentrer du bahut et de voir des p'tits bouts de toi.
Ça fait, entre autre partie des bonnes choses.

Ça t'es déjà arrivé qu'on te balance quelques petits trucs, sur le ton de la godriole extrême, mais que tu sois convaincu au fond de toi que c'est parfaitement vrai ?

Des p'tites choses me préoccupes. Physiquement parlant surtout.
J'ai horreur de moi.

Y'a quand mêmes des détails qu'on peut mettre du bon côté... desfois.

Des saluts de loin, pour se dire qu'on est pas totalement associable. (ensuite, si t'es bien parano, tu peux te dire que celui ou celle qui t'as salué se retourne vers son interlocuteur et lui dis ce qu'il / elle pense réellement de toi... mais là j'm'emporte. Christophe sors de ce corps !)
De léger et frivoles compliments. (bien qu'on ne sache jamais réellement si ils sont sincères ou pas)
Des gestes, qui confirment des intuitions. (à moins que ton intuition soit, comme la mienne, toute moisie)
Je crois que la liste s'arrête là. Les petits détails me font défaut, et sont donc plutôt à mettre dans la liste néfaste. Mais putain la faire prendrais trop trop de temps. xD
Et j'te vois déjà derrière ton écran à t'insurger. ^-^

Tain l'analyse qui pue... pfff. J'aimerais te raconter tous les détails, de tout ce qui fait ma fatigue, ma lassitude. Je n'aurais jamais le temps, jamais la place.

28 mai 2008

Pour toi Pu... Lise

Je dois faire part à Lise d'une analyse, de n'importe quoi, apparemment elle s'en fout.

Alors je cherche, je cherche je cherche... attends.
Choisis un thème parmi les tracas du moment ma grosse, vas-y :

Californication
La bouffe
Le Lycée
La pratique musicale
L'importance données aux si petites choses
Le Schweppes,
Phillipe Manoeuvre Jr (j'espère que tu saura de qui il s'agit)
L'abstinence sexuelle
Le sevrage alcoolique
La mort
Mme Por***

Vaste choix.
Si t'en as un autre, fais péter.

15 mai 2008

It's time for (love) Révolution


Niveau love c'était pas top (tu m'étonne John), mais marche à pied, on était trop au taquet.

Tout de suite maintenant, le constat est assez désolant, j'trouve.
J'rentre de Pâte'à'pain et que vois-je : message de Marie qui est à l'hôpital, tac t'as vu.
J'ai mal aux pieds.
La fin de saison de Kyle XY me laisse perplexe.
Takeshi me manque.
J'ai mal à mon égo - trop chié dans la colle quoi.

Un dernier mot pour France Bleu ?
"Putain"

# Rewind - PAOLO NUTINI