16 juin 2009

A l'instant où j'vis


Là où je vis, l'armée martelle ce pauvre ciel tout bleu d'assauts planifiés.
En bas de ma rue, un bout de famille transpirant l'undergroundisme, la simplicité, la culture et l'humour.
En face de ma maison pleine de souvenirs majoritairement mauvais, vit une famille innombrable, dénué de respect et de politesse et probablement colabo dans un autre temps.
Là où je m'amusais, la réalité a rattrapé l'utopie : que faire après ? que deviendrais-je ? les gens sont finalement intéressés, superficiels et profiteurs. Aussi pommés que moi, ils échappent à la réalité le temps d'un tarpé qui se consume aussi rapidement que leur volonté. Ils n'ont confiance en rien, sauf en leur secte.
Ce(ux) que j'aimais me paraissent desués, inutiles à notre pauvre société qui s'écroule, finalement plus pessimistes que tous les écologistes réunis.
Ceux qui partagent mon code génétique ne sont plus que de mornes corps abattus par le chômages, les études reprises, les crédits à rembourser, les crises de la cinquantaine, l'incapacité de mener seul ses projets.

Le BAC approche, le monde tourne rond, et moi aussi. [la preuve, je reprend ce putain de blog]

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